Au début du IXe siècle, le polyptyque d'Irminon mentionne le village de Septeuil. Il est alors partagé entre deux
importantes abbayes. Celle de Saint-Germain-des-Prés (Paris) et celle de Saint-Wandrille. La chatellenie de Septeuil, appartenant aux Nivard puis aux Sans-Avoir, dépend au XIIIe siècle du
marquisat de Maintenon qui y exerce la haute, moyenne et basse justice. A partir du XVe siècle, les seigneurs qui se succèdent à Septeuil sont des personnages d'importance croissante, depuis un
procureur du roi au Châtelet de Paris et un secrétaire du roi jusqu'au comte d'Eu, petit-fils de Louis XIV, et en 1773 à Louis XV lui même qui revend le domaine au duc de Penthièvre. Monsieur
Tourteau, conseiller du roi, conseiller du roi, fait l'acquisition de la propriété en 1776. Son fils Louis-Achille-Hippolyte est aide de camps de Berthier puis soutient Lannes mourant à la
bataille d'Essling, avant de perdre une jambe pendant la guerre d'Espagne. Il meurt au château de Septeuil en 1841, dix ans après sa femme Pauline-Zoé-Constance Le Roy de Mondreville, amie de
Pauline Bonaparte. Il reçoit dans son château la duchesse d'Angoulême et le duc de Berry. Au moment de la création des cantons, Septeuil est élevé au rang de chef-lieu de canton, mais rattaché
dés 1802 à celui de Houdan.
Le site pittoresque de Septeuil, attire au XIXe siècle une école de peinture dite " école de Septeuil ", dont les principaux représentants sont Antoine Chintreuil, Jean Desbrosses et François
Flameng.
Patrimoine :
- Ancien pont à une arche sur la rivière de la Flexanville datant du XVe siècle situé sur le tracé d'une ancienne voie romaine au sud du village.
- Église Saint-Nicolas : ancienne chapelle du XIIIe siècle transformée au XIXe.
- Nymphée gallo-romain : site archéologique situé au confluent de la Flexanville et de la Vaucouleurs, fouillé dans les années 1980.
- Ancienne abbaye de Saint-Corentin détruite pendant la Révolution.